Manchester City s’offre sa première Ligue des Champions

Après avoir perdu en finale de la Ligue des Champions contre Chelsea en 2021, Manchester City prend sa revanche avec une victoire méritée (1-0) contre l’Inter Milan, réalisant ainsi un triplé historique avec le titre de champion d’Angleterre et la victoire en Coupe d’Angleterre.

Pendant de nombreuses années, Manchester City a été la cible de nombreuses moqueries, souvent comparé au Paris Saint-Germain en raison de ses dépenses extravagantes qui semblaient ne pas apporter grand-chose. Mais cette fois, le club a enfin obtenu une récompense justifiée en remportant la Ligue des Champions.

Une nouvelle ligne ajoutée au palmarès de la Ligue des Champions

La victoire en finale de la Ligue des Champions permet à Manchester City de franchir une étape importante en devenant le 23e club de l’histoire du football européen à remporter cette prestigieuse compétition.

Les Cityzens ont en quelque sorte vaincu le signe indien après avoir atteint les demi-finales de la Ligue des Champions en 2016 et 2022, et avoir échoué en finale contre Chelsea il y a deux ans. Depuis le rachat du club par un fonds d’investissement public des Émirats arabes unis, Manchester City est sorti de l’ombre. Les dirigeants ont dépensé pas moins de 2,3 milliards d’euros sur le marché des transferts, faisant de l’équipe la plus chère à ce jour.

Guardiola remporte la finale de la Ligue des Champions pour la troisième fois

Après avoir remporté deux titres en tant qu’entraîneur du FC Barcelone, Pep Guardiola ajoute un trophée européen majeur à son palmarès, remerciant ainsi la direction pour sa confiance malgré plusieurs échecs dans ses tentatives de faire briller le nom du club en lettres d’or dans la Ligue des Champions. C’est désormais chose faite, avec un clin d’œil aux voisins de Manchester City qui avaient réussi cet exploit en réalisant un triplé en 1999.

Cette victoire d’un club anglais en Ligue des Champions est un moment historique pour le football européen. Même s’ils n’ont pas été aussi dominants qu’ils auraient pu l’être lors de cette finale, les Cityzens ont fait la différence grâce à leurs qualités individuelles. Même après la sortie de Kevin De Bruyne sur blessure après 35 minutes de jeu, Manchester City n’a pas tremblé, bien que le milieu belge soit l’une des pièces maîtresses de Pep Guardiola.

Le but en or de Rodri

La force collective des Cityzens a permis de faire la différence, avec une infiltration décisive de Bernardo Silva et un centre qui a trouvé Rodri avec une certaine chance. La suite est connue, avec une fin de match qui rappelle le vécu de Lukaku lors de la dernière Coupe du Monde contre la Croatie. Romelu n’a pas réussi à égaliser, voyant son tir repoussé par la jambe d’Ederson à seulement deux minutes de la fin du temps réglementaire. Dimarco a également frappé la barre transversale et la jambe de Lukaku, tandis que Foden a manqué l’occasion de tuer le match.

Cette finale n’était peut-être pas la plus belle et la plus palpitante de l’histoire, mais le Cheikh Mansour, présent dans les tribunes pour seulement la deuxième fois depuis qu’il a repris le club en 2008, a obtenu ce qu’il voulait. Quant à Kevin De Bruyne, il a donné des nouvelles rassurantes sur sa blessure aux ischio-jambiers qui l’ont contraint à quitter le terrain prématurément. Quant à l’attaquant Erling Haaland, il a remporté sa première Ligue des Champions à seulement 22 ans et a terminé le match en larmes.

La joie des Cityzens contrastait évidemment avec la tristesse de l’équipe milanaise, dont il convient de saluer la saison et le parcours jusqu’à cette finale de la Ligue des Champions. L’Inter reviendra avec d’autres ambitions dès la saison prochaine alors que Manchester City fera tout pour faire au moins aussi bien que cette saison. On a déjà hâte de vivre la prochain édition de cette Champions League.

Articles similaires

Combien gagnent les équipes dans la nouvelle version de la Ligue des champions ?

Avec Michael Olise, le Bayern et la France ont eu le nez fin

Real Madrid – Atalanta, une supercoupe d’Europe déséquilibrée sur le papier

NOS RÉSEAUX

;